« Aventure est juste un nom romantique pour le problème »
Gerard Blanc ne comprenait plus rien suite avoir reçu cette lettre! Lui qui avait travaillé pour les Armée toute une vie, là devant cette étrange convocation voulait voir plus claire. Alors commença des nouvelles recherches jusqu’à au moment de tomber sur un dossier de son neveu. C’était un dossier récent qui pouvait lui éclairer le sens de temps moderne. Son neveu venait de commencer de travailler pour une agence de pub et peut-être ses enquêtes pouvaient l’aider.
« L’importance de comprendre » soulignait Gerard. On ne commence pas une nouvelle aventure sans une vrai motivation!
C’est ainsi que Gerard commença à lire le dossier sur la pub de son neveu…
« Le 15 – 24 ans, est-elle une cible peu efficace à conquérir dans le monde des Médias? »
I. Les 15 – 24 ans dans le monde des médias.
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Une génération multitasking et mobile
II. Quels médias préfèrent-ils?
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Internet
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Comment utilisent les supports digitaux
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Les autres média : La Télévision
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La Radio
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La Presse, Le Cinéma et L’Affichage
III. Le 15 – 24 ans: Un défi pour les annonceurs et ses marques
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Comment aborder ce jeune public. Le secret des marques: La Communication.
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Le 15 – 24 ans: Est-elle vraiment une cible peu efficace à conquérir chez l’annonceur? Non si on arrive à la fidéliser.
IV. Quels sont les stratégies médias à adopter? Les enjeux médias et les outils
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Quels stratégies sont misent en act à la télévision?
INTRODUCTION
Historiquement considéré une cible difficile à apphrender, le 15 – 24 ans sont cependant largement visés par les annonceurs. La difficulté de capter l’attention de cette cible réside dans le fait que la généralisation des équipements multimédia et technologiques à changé nettement les modes de consommations des médias. La consommation est désormais multimédia (plusieurs média au même temps), multitâches (activités en simultanées) mais elles est aussi plus individuelles, active et mobile. L’audience des médias traditionnels se trouve alors fragmentés et fragilisées.
Pour pouvoir être mit en relation avec la génération 15- 24 ans le schéma push doit être remis en cause au profit d’une communication cross -média où le digital doit faire parte intégrante du plan média.
Tout d’abord j’ai choisi ce sujet parce que suite à mes campagnes publicitaires qui ont eu comme cible parfois les 15 – 24 ans, j’ai été souvent confronté avec ses problèmatiques d’audience à la télévision. Et en outre mon intérêt aux nouvelles technologies des communications qui a profondément changé la façon de consommer des jeunes les médias : la catch – up, les réseaux sociaux, la Social TV, le gaming, la vidéo, les communautés sont autant des possibilités qui offrent le digital.
Les problèmatiques que j’ai chosi d’aborder sont multiples.En premier lieu de réveler l’idéntité des 15 – 24 ans. Leur position vis à vis des médias aujourd’hui. Dans une deuxième partie de mettre en évidence le défi des annonceurs et de leur marques face à cette évolution des changements. Ici je proposerai quelques stratégies qui a eu lieu en France média et hors – média. En fin dans ma dernière partie je présenterai des pistes en matière de stratégie médias et de communication, axées sur deux médias indispensables de 15 – 24 ans, plus précisément internet et la télévision.
Il est nécessaire tout d’abord pour l’annonceur de comprendre cette cible et ce qu’elle recherche aujourd’hui par rapport aux marques.
I. Le 15 – 24 ans dans le monde des médias
Aujourd’hui âgés de 15 à 24 ans on peut affirmer que cette cible appartient surtout à une génération connectée qui a grandi avec internet et les grands technologies de communication et information. Ils constituent une cible très courtisée par les annonceurs.
D’abord parce que le pouvoir d’achat de ces 8 millions d’individus autonomes plus en plus jeunes est plutôt élevé. Mais aussi parce qu’ils sont les clients de demain. Comment les marques trouvent le ton – et l’occasion – d’engager un dialogue personnalisé avec eux? Pas facile de trouver la bonne longueur d’ondes avec les jeunes dans une société qui, ayant consacré cet âge de la vie comme valeur suprême, fait du jeunisme à longueur de journée.
Il est néanmoins possible de distinguer doux groupes dont les caractéristiques se regroupent avec d’un coté 15-18 ans et de l’autre côté les 18-24ans. On peut dire que jusqu’à 18ans les jeunes sont toujours en pleine construction identitaire (la mode par exemple) et différents facteurs comme l’emploi, l’environnement ou le sexe contribuent à mieux les identifier.
En outre le 15 -24ans sont les premiers consommateurs de TIC, c’est-à-dire des nouvelles technologies comme ordinateur, smartphone et tablette. Enfin nous pouvons définir cette génération une « génération connectée ».
1. Une géneration multitasking et mobile
Le 15 – 24 est connue comme une génération qui consomme beaucoup de multimédia. Ils disposent d’un multi – équipement et ils ont adopté des nouveaux modes de consommation qui les amènent à consommer les médias traditionnels sur des nouveaux supports digitaux.
Selon une étude de Médiamétrie ce sont 54 % des jeunes qui consomment la catch – up TV et le replay, alors que 73 % ont écouté au mois une fois la radio sur un support numérique (pod – cast, web radio et smartphone).
En outre le 15 – 24 ans consomment souvent plusieurs media en même temps. L’usage de la télévision s’accompagne d’un multitasking grandissant sur des activités interactives à travers un second écran : smartphone, tablette ou bien ordinateur. Souvent pendant qu’ils regardent la télévision l’activité privilégié des 15 – 24 est d’être sur les réseaux sociaux. D’où le phénomène de la Social TV. Une pratique qui contribue à augmenter l’audience des chaînes TV en exploitant les réseaux sociaux qui donnent leur avis sur n’importe quelle émission.
Selon une étude IPSOS, le fait de se connecter sur un deuxième écran ne réduit pas pour autant l’attention que les jeunes portent aux programmes diffusés sur l’écran principal mais diminue au contraire l’effet de zapping puisque le téléspectateur connecté se reporte temporairement sur son réseau social lorsque l’intérêt pour un écran diminue.
Un autre phénomène qui caractérise parfaitement la cible des 15 – 24 ans est certainement ce qu’on appelle ATAWAD, un moyen d’accès au contenu en se connectant n’importe où, n’importe quand et avec n’importe quel terminal. C’est un facteur qui montre comment cette cible est immergée dans la mobilité car en moyenne le 15 – 24ans passent entre 8 h et 10 h en dehors de son domicile.
II. Quels medias préférent – ils?
Au contraire de ce qu’on pense les jeunes ne choissisent pas seulement les médias sociaux. Bien que Internet reste le média préféré de 15 – 24 ans la consommation des médias traditionnels est encore assez importante. Ces jeunes sont habitués aujourd’hui à consommer les médias traditionnels à travers des supports digitaux.
Tout cela grâce à l’arrivé des appareils connectés qui ont justement permis aux medias de developper des nouveaux produits leur permettant de rester concurentiels sur le marché.
1. Internet
Internet est le premier media des 15 – 24 ans. Il s’agit de la tranche d’age qui a le plus d’affinité avec le media internet mais aussi la plus connectée. Ils consultent des forums et des blogs, téléchargent et partagent des vidéos, musiques et photos et sont de grands utilisateurs des réseaux sociaux. Selon une étude de Médiametrie en 2012 85 % des 15 – 24 ans sont inscrits sur Facebook et 26 % sur Twitter. Ils restent les deux sites les plus visités avec Google.
Toutefois l’apparition des nouveaux supports ( télévision connectée, tablette et smartphone) entraîne des modes consommations différents chez les 15 – 24ans.
2. Comment-ils utilisent les support digitaux?
Selon différents articles on constate que 98 % des 15 – 24 ans sont des internautes. Nous pouvons bien distinguer les activités liées à la communication des jeunes internautes. 86 % utilisent les mails, 78 % utilisent les réseaux sociaux, 55 % lisent des messages sur des blogs et des forums, 41 % téléphonent avec l’ordinateur.
La consommation des médias traditionnels à travers l’utilisation de l’ordinateur est également important chez les 15 – 24ans. En effet ils sont 24 % à écouter la radio sur le web, 50 % à écouter de la musique sur des plates-formes gratuites et 47 % à télécharger de la musique gratuitement. Ils sont 64 % à regarder des vidéos hors direct et 28 % la télé en direct et 51 % à consommer la catch up.
La consommation des de presse des 15-24 ans reste un peu faible avec 55 % de consultation de presse gratuite sur Internet dont 67 % de plus 15ans+. Enfin 53 % jeu en ligne.
L’ordinateur reste le support préféré au téléphone mobile pour surfer sur Internet selon des études de Médiamétrie. En effet l’ordinateur est l’écran multifonctions, mobile, accessible et pratique.Il n’est pas étonnant qu’il plaise autant aux 15 – 24 ans car il répond parfaitement à leur attentes comme partager des vidéo, photos, communiquer, se tenir informer. D’un point de vue affectif, ils sont 42% à affirmer leur attachement à l’ordinateur contre 37 % au smarthphone.
Environ 70% de 15 -24ans sont mobinautes et consacrent 4 heures par jour à son smartphone. Les principaux usages de mobile restent la consultation des emails pour 50 % des 15 – 24ans et le 63 % des réseaux sociaux. D’après une étude de Kantar Média pour la cible 11 – 24ans, ils seraient nombreux à affirmer être mobile addicts. L’usage des tablettes tactiles ne cesse pas de progresser dans les foyers français. De ce fait 19 % de 15 – 24 ans sont des « tableanautes ». Ce sont 74 % des jeunes « tablenautes » qui surfent sur le web grâce à leur tablette et 61 % qui téléchargent régulièrement des applications gratuites. La tablette est utilisé surtout pour la lecture de la presse gratuite, le visionnage des vidéos et de la télévision et l’utilisation des jeux en ligne.
Pour conclure en ce qui concerne la consommation internet sur la télévision connectée, 31 % de 15 – 24ans sont des télénautes, soit 5 point de plus que l’ensemble de la population des 15ans et +.
La pénétration de télé connectée dans les foyers français selon des études de Médiametrie est de 13 % en 2012. Une consommation qui tend à progresser : regarder des programmes après leur diffusion reste l’activité principale de la télévision connectée pour 63 % des 15 – 24ans.
3. Les autres médias:
La Television
La télévision reste toujours un media très consommé par des jeunes. Il se position bien à la deuxième place derrière bien sûr la puissance d’Internet.
Les jeunes comme on sait, passent la pluspart de leur temps en dehors de leur domicile. Toutefois les 15 – 24 ans passent environt 2 heures par jour devant la télé. Malgré cela, la vraie nouveauté c’est la consommation de contenu délinéarisé : consommation en différé des programmes à la carte en payant VOD, ou gratuit CATCH UP.
Le 15 – 24 ans sont intéressés surtout par des programmes jeunesse, des émissions musicales, fiction, série et sport. Les chaines qui seduisent les jeunes:
– TF1 avec 25% de part de marche suivi par M6 avec 13%.
– Nous avons NRJ12 et W9 à 8%, alors que D8 et à 5% parmi chaines de la TNT.
Du côté de l’annonceur la télé reste la premier media investi en 2014 avec 34% de part de marché multimédia. Bien que cette cible reste la plus chère: le coût GRP moyen est environ de 10 200 euro ce qui est, largement plus chère que pour les autres cibles.
4. La Radio
A la troixième position du marché nous avons la radio. Il s’agit du media qui a pu le mieux s’adapter à la nouvelle génération 15 – 24ans car ses contenues désormais on peut écouter sur web radio, sur un smartphone, en live ou en différé par l’intérmediaire des podcasts.
Nous avons en moyenne 52% de 15-24 ans qui écoutent la radio sur un smarthphone, 20% sur podcast et 24% sur des web radios. Les 15 – 24 sont presque 50% à é outer la radio online pendant 2 heures. Malgré ses côtés positifs, la radio est penalisée par l’apparition des pures players comme Deezer, Itunes, Grovesharks, Spotify qui lui fait perdre des parts du marché.
Toutefois avec les stations NRJ, FUN Radio, VIRGIN Radio, SkyRock nous avons 73% d’audience sur cette cible.
5. La Presse, Le Cinéma et L’Affichage
La consommation media presse digital tend à progresser sur cette cible, 55% des jeunes lisent des journaux sur Internet. Alors que la presse magazine reste un media très faible pour le 15 – 24 ans. La presse la plus lue reste la presse quotidienne urbaine gratuite avec 20 Minutes, Direct Matin et Metro, les magazines qui traitent de sports, presse – people, musique et cinéma se trouvent en bonne place.
Le cinéma représente 27 % des entrées totales en 2012 ce qui montre une augmentation de fréquentation dans les salles.
L’affichage reste un media qui a beaucoup d’affinités avec cette cible. Puisque les 15 – 24 ans sont fortement exposés à la publicité extérieure. Ils utilisent souvent les transports en commun et passent entre 8h ou 10h dehors de leur habitation.
III. Le 15 – 24 ans: Un défi pour les annonceurs et ses marques?
En vérité les vrais jeunes dans leur grande diversité, s’avèrent beaucoup plus difficiles à capter.
Pour caricaturer aux questions « qui sont les jeunes » ?, ou encore, « comment aiment-ils qu’on leur parle ? », il y a deux catégories de réponses qui sont apportées. D’un côté, les pragmatiques qui ne savent que répondre pour la raison qu’ils n’en finissent pas, au fil du temps, d’observer la variété (et la variation) des comportements selon leur secteur d’activité. De l’autre, il y a ceux qui généralisent et catégorisent parce que c’est leur métier (spécialistes de la communication, bases de données sur cette cible).
Pour autant, les typologies, si elles ne peuvent prétendre à une lecture universelle des problématiques sectorielles, permettent de planter le décor, de brosser à grands traits le contexte et les valeurs d’une génération, d’une tranche d’âge à un moment précis.
« Communiquer sur cette cible requiert des capteurs haute sensibilité : les tendances et engouements se font et se défont à un rythme accéléré », révèle, une agence de communication spécialisée sur les 15-24 ans.
« De 9 à 24 ans, les jeunes vivent dans une logique de construction identitaire et d’affirmation de soi », explique Cécile Monier, avec un outil qui permet de s’immerger dans la vie des personnes (et non seulement des consommateurs). De 13 à 19 ans, l’adolescent conteste et s’oppose. Il remet en cause les sources d’autorité et refuse le modèle proposé. Il ne veut pas se conformer à ce que l’on attend de lui et se définit par rapport à l’appartenance à un groupe, à une tribue.
Paradoxal, il aime la pub si elle lui parle de façon décalée ou absurde, avec une pointe d’humour, mais en revanche, il n’apprécie pas d’être pris pour cible marketing.
Son discours envers les marques pourrait se résumer ainsi : « souvenez-vous que je suis une personne. Adressez-vous à cette personne d’abord. C’est elle qui fera le choix, ou non, d’agir en consommateur ».
1. Comment aborder ce jeune public?
Le secret des marques: la communication.
Exemple de communication réussie, celle des marques comme Coca – Cola qui met en scène toujours une tranche de vie ordinaire en faisant parfois de l’humour. Le produit se fait discret. Dans cette publicité il est racontée le premier baiser de deux jeunes.
https://www.youtube.com/watch?v=Dm1a9cspuac
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La marque Diesel par exemple a opté pour le même parti pris : s’effacer pour raconter une histoire forte, qui touche émotionnellement cette cible, plutôt que de lui envoyer brutalement un discours publicitaire sur le produit.
Par exemple dans ses publicité pour ses parfums, Diesel donne l’ image d’une jeunes femme qui a du pouvoir.
http://www.dailymotion.com/video/x13js1x_pub-diesel-loverdose-tattoo-2013-hq_creation
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Le jeune adulte se convertit à une logique d’adaptation et d’intégration. Il a pris conscience qu’il était un individu au sein d’une société et qu’il valait mieux en faire partie. Mais plutôt que de vivre la nécessité de l’intégration comme une contrainte, il en profite pour explorer les différentes facettes de sa personnalité. Il aime s’adapter. « Sur cette cible, tout ce qui évoque l’exploration de nouveaux univers, les voyages physiques et émotionnels, est très porteur ».
Y compris, sous la forme d’une régression ? Les plus de 20 ans ont envie de garder la fraîcheur de l’enfance (cf. succès de la campagne Petit Bateau mettant en scène des jeunes adultes dans des situations de l’enfance) et apprécient une communication seconde degré sur ce thème.
2. 15 – 24 ans : Est-elle vraiment une cible peu efficace à conquerir chez l’annonceur? Non si on arrive à la fideliser.
Comme la vente, la fidélisation d’une cible jeune a souvent intérêt à emprunter certains détours. Retenue par la RATP pour la conception du programme relationnel de la carte Imagine’R (une carte annuelle de transport pour les 12-25 ans en Ile de France, au prix de 70 euro pour 2 zones par mois), l’agence Impiric a planché sur la problématique suivante : comment renforcer la proximité avec la cible pour fidéliser les 550 000 porteurs actuels et leur donner envie de faire de la propagande autour d’eux ? « Nous devions imaginer la communication et les services réservés aux abonnés, afin de maximiser la valeur d’usage – qui est la somme des valeurs économique et affective – de leur carte. En clair, le but est qu’ils perçoivent leur carte comme indispensable », explique Catherine Sudres, directrice conseil chez Impiric.
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La stratégie de 2001 comprenait un dispositif où un « consumer magazine » de 52 pages était dédié à la thématique de la mobilité urbaine et était adressé au domicile des porteurs de carte, pour remplir l’objectif de proximité et favoriser la circulation.
A des encablures d’un discours publicitaire dirigé, ce premier consumer publiposté à destination des jeunes, diffusait un contenu communautaire, en affinité avec la cible. Sa forme même était inspirée de l’idée d’un aller-retour : doté de deux couvertures, il pouvait se lire dans les deux sens.
Une entrée se faisait autour de « l’aller », une partie qui incitait à sortir, à aller vers l’extérieur, en établissant un parallèle entre la mobilité physique et la mobilité intellectuelle et culturelle. Tandis que l’autre était consacrée à un retour sur soi, au cocooning. Son graphisme était inspiré des créations sur le Web et des jeux vidéo. L’idée était de faire participer les lecteurs au contenu de ce trimestriel avec pub.
Ils pouvaient lui communiquer leurs idées de sorties et participer à des concours de créativité (dessin, texte, film, happening sur un thème). « Pas question de faire du jeunisme. Nous ne les tutoierons pas, ni ne parlerons à leur place. Il s’agit avant tout de les informer, sur un ton humour décalé, sur leurs centres d’intérêt, d’apporter une réponse à leurs préoccupations identitaires », poursuit Catherine Sudres. L’idéal était que ce consumer devienne un vecteur de communication qui circule entre eux.
IV. I Quels sont les stratégies médias à adopter?
Les enjeux médias et les outils
Nombreuse peuvent être les stratégies médias à entreprendre auprés des 15 – 24 ans. Une parmi les plus importantes pour l’annonceur peut être répresentées être d’investir dans le marketing mobile.
Effectivement le mobile réinvente le marketing relationnel avec plus d’immédiateté dans l’interaction avec les clients. C’est ainsi une énorme opportunité pour les marques. Mais malgré cet avantage, il reste difficile de mettre en place une communication efficace. Cela est dû à la peu efficacité de la créativité de la publicité sur le web mobile. Le moyen au classique tel que le QR code ou la notification SMS sont très connus et désormais considérés très intrusifs. Le display et le search restent les formats publicitaires qui dominent comme le mobile.
Il est important d’ajouter une « dimension pull aux usages » de la téléphonie puisque le 15 – 24ans apprécient le contenu participatif et interactif. Il est nécessaire pour les annonceurs d’expérimenter des nouveaux formats mobile ou des applications intégrant directement la publicité pour les marques afin de toucher cette cible.
La stratégie de communication pour du mobile doit s’articuler autour des trois composantes : la personnalisation, la géolocalisation et l’immédiateté. Aujourd’hui des solutions possibles peuvent être par exemple le Rich Media, une manière de surprendre l’utilisateur dans les applications comme mettre en place des bannières interactives. La 4G offres des nouvelles perspectives pour élargir la communication. Avec les nombreux programmes dont peut bénéficier avec un portable le partage de la communication est assuré.
La stratégie marketing de mobile doit être plus concrète chez l’annonceur, elle doit être mieux établie à la différence des autres médias traditionnels.
C’est important de l’intégrer complètement dans leur stratégie marketing globale et de disposer des meilleurs outils d’analyse. Par exemple un bon dispositif d’analyse est le Panel Multi Écran surnommé PAME. Avec Pame se développe une mesure complémentaire single source pour mesurer les usages conjugués de tous les écrans au sein d’un même foyer : télévision, ordinateur fixe et portable, smartphone, tablette.
L’enjeu est de fournir aux acteurs du marché un instrument qui éclaire les opinions et les choix pour planifier et valider des stratégies éditoriales et publicitaires efficaces. La profession croit à ces opportunités nouvelles de communication. Mais il faut maintenant passer de l’intuition à l’expertise, pour comprendre précisément les complémentarités dans le but de conforter la confiance des annonceurs. Comment ça marche le panel multi – écran?
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Près d’un équipé TV/Internet sur 5 utilise un autre écran pendant qu’il regarde la TV, selon la source PaME produite par Médiamétrie, basée sur le Panel Google et Médiamétrie (Novembre 2014 – Individus de 15 ans et plus vivant dans un foyer équipé TV et accédant à internet) :
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C’est ce qui ressort de «L’Année internet 2014», dont le bilan a été présenté hier par Médiamétrie. Pour 2014, l’institut a quantifié les nouveaux usages et comportements des internautes. 22% des Français se connectent chaque mois à trois écrans (+4 pts en un an) et 12% sur les quatre écrans TV, ordinateur, mobile et tablette (+3 pts en un an). Ils sont 30 millions à utiliser à la fois un ordinateur et un mobile (+17,7 pts en un an). L’utilisation unique de l’internet fixe recule quant à elle de 19,5 points. De plus, 2 millions d’individus utilisent exclusivement le mobile.
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L’accès panel dédié aux jeunes 15 – 24 ans?
Un access panel est un échantillon qualifié d’individus volontaires pour répondre à des enquêtes.
Lancé fin septembre 2013, « Touch » est l’access panel de Médiamétrie dédié aux jeunes de 15-24 ans.
Originalité de ce panel, il repose sur un site, Touch by Médiamétrie, qui propose tous les jours des contenus attractifs pour cette cible : chiffres-clés, musique, jeux, résultats d’études marquants, articles de fond et vidéos réalisés spécifiquement pour le site.
En fidélisant un lectorat jeune, « Touch » compte déjà plus de 115 000 membres de 15-24 ans segmentés et motivés, prêts à répondre à toutes les interrogations sur leur univers et mode de vie. Un succès également fondé sur l’animation de cette communauté, notamment sur les réseaux sociaux.
Médiamétrie mène ainsi près de 60 000 interviews par an pour ses clients, par exemple des tests de films ou d’affiches, des enquêtes sur les comportements en ligne…
« Touch » donne également la possibilité aux décideurs marketing, acteurs médias et hors médiasde mener des études ad’hoc sur des problématiques spécifiques auprès de ces jeunes de 15-24 ans, une cible reconnue pour être difficile à toucher. Réalisées via Internet, ces enquêtes peuvent être effectuées en quelques heures après réception du brief.
Quels stratégies sont misent en act à la télévision?
Si on veut parler des nouvelles solutions mises en pratique par la télévision pour conquérir plus d’audience, en premier lieu on trouve la télévision de rattrapage. Avec ses nombreuses dénomination ( Replay TV, Catch Up, TV à la demande) l’objectif de la tv de rattrapage consiste tout simplement à voir ou revoir des programmes Télévisés à la demande, de manière délénearisée, dans un delai de 7 ou 30 jours après la diffusion initiale. En France nous avons My TF1, France TV pluzz, M6 Replay parmi les chaînes les plus connues qui mettent à disposition leur programme sur un site web pour être vus, commentés ou même partagés.
Ce nouveau moyen de diffusion, TV en VOD payant ou à la carte ou gratuit Catch up, séduit de plus en plus de public. Dans le 2012 34 % des 15 – 24ans ont regardé des vidéos à la demande. C’est un service qui plaît aux jeunes surtout parce qu’il est accessible gratuitement. Les 15 – 24ans préfèrent regarder les vidéo sur Internet. Selon le baromètre mensuel de juin 2013 du CNC ( Centre National du Cinéma et de l’Image Animée) sur la TV de rattrapage cette cible passe en moyenne 10 heures à regarder des vidéos de 3 minutes et 55secondes en moyenne contre 5 heures en 2011. Cette consommation est souvent individuelle parce que faite sur des écrans d’ ordinateur, sur tablette ou smartphone mais elle favorise aussi le lien social avec les proches car les vidéos sont souvent partageables. Le support privilégié pour regarder des programmes catch – up reste l’ordinateur avec 79 % devant la télévision, le smarthphone et la tablette. Les programmes les plus regardés chez les jeunes sont des divertissements, télé -réalité et jeux.
Selon de nombreuses études les individus préfèrent consommer la catch – up gratuite avec la publicité, plutôt que de payer pour pouvoir disposer du même dispositif sans la publicité. Malgré cela la publicité suscite des critiques. Elle peut être placée en pré – roll, midi – roll et post – roll.
On constate une différence de posture de l’individu selon qu’il consomme la catch – up sur son ordinateur ou bien qu’il la consomme sur la télévision connectée. L’individu est actif sur l’ordinateur car il est allé chercher son contenu directement lui -même et la publicité semble apparaître comme un obstacle à la vision d’un programme. Alors que devient la télévision l’individu est plus passif face au contenu visionné et le téléspectateur et par conséquent plus réceptif à la publicité. Sur la catch-up on voit les mêmes spots qu’à la télévision. C’est ainsi qu’on la juge peu innovante et répétitive. Il faudrait pour l’annonceur pour capter plus de public, écouter les demandes des 15 – 24ans, c’est -à- dire une publicité plus interactive et participative. Par exemple la Social TV qui est peut être une nouvelle solution au problème. Une technologie qui apporte un enrichissement de contenu aux téléspectateurs.
En résumé la Social TV consiste à interagir sur un contenu regardé à la télévision à travers différents types de modalités d’interaction telles que les commentaires, recommandations, votes, jeux. Tout cela advient grâce aux réseaux sociaux, blogs, forums, sites de télévision de rattrapage, sites de discussion ou collaboratifs. Par exemple Twitter ou Facebook sont considérés comme les médias par excellence de la social TV. La télé -réalité (The Voice, Secret Story, Les anges de la télé – réalité) les évenements sportifs ( Champions League) le talk show ( Le Grand Journal) rencontrent ded succès sociaux grâce à la mise en place de stratégies sociales. TF1 reste le leader avec 36 % de part d’audience avec le programme The Voice qui a généré 4,5milions de tweets en 2013 et se place en tête du top 20.
Le classement des chaînes et des programmes sur Facebook s’obtient grâce à la totalisation du nombre de « J’aime », de partages, des commentaires et des posts de fans sur les pages officiel les alors que l’engagement sur Twitter prend en compte le nombre total de mentions, de réponses et de retweettes. Ce classement constitue un baromètre de la relation entre les marques et leurs fans.
Le développement de la social TV est l’une de conséquences du multitasking et de l’utilisation des tablettes et smartphones. En outre, les différentes chaînes de télévision développent des dispositifs sociaux de plus en plus maîtrisés, illustrant leur volonté d’organiser et enrichir des nouvelles discussions autour des programmes.
Actuellement un internaute sur cinq pratique la social TV. Chez le 15 – 24 ans cette activité est en progression en contribuant à l’audience des chaînes qui utilisent la social TV et qui exploitent les réseaux sociaux pour donner leur avis sur les émissions. De ce fait ils sont 31 % à commenter régulièrement des émissions de télévision sur twitter et facebook. Pour eux il s’agit d’un moyen de s’exprimer pour donner son opinion sur un programme mais aussi de connaître les nouveaux programme TV par le biais des commentaires qui leur donnent envie de regarder tel ou tel programme.
CONCLUSION
Le 15 – 24 ans sont une cible très recherché chez les annonceur, définie comme la génération Internet et née sous l’apparition des nouvelles technologies. Les 15 -24 ans sont une cible de choix pour developper des stratégies de communication auprés d’un large public, sur le long terme.
Aujourd’hui ces changements technologiques obligent les médias et par conséquent les marques à réfléchir à des nouvelles stratégies pour s’adapter et continuer à vivre. La généralisation des équipements multimédias et technologiques a profondément bouleversé les modes de consommation des médias des 15 – 24 ans qui sont désormais multi – tâches plutôt individuelles, participatives et mobiles.
Les annonceurs doivent trouver toujours des stratégies innovantes et originales pour susciter la curiosité et réussir à conquérir les 15 – 24 ans. La montée et la puissance du digital laisse entrevoir des nombreuses possibilités de communication. Ainsi l’utilisation du mobile, la télévision de rattrapage et la social TV, trois pistes qui peuvent intéresser l’annonceur pour construire des meilleurs stratégies de communication pour cette cible difficile à conquérir que sont le 15 – 24 ans.
http://www.e-marketing.fr/Marketing-Direct/Article/15-25-ans-jeunes-mais-pas-trop–6672-1.htm
Yann Dacquay, coprésident de Premier Réflex
Video pub Diesel: http://www.dailymotion.com/video/x13js1x_pub-diesel-loverdose-tattoo-2013-hq_creation
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